95 000 € d'indemnités
Par Olympe le 25/11/2009, 19:59 - Lien permanent
C'est ce qu'a obtenu pour cause de discrimination salariale une femme aux Prud'hommes. Elle estimait que sa rémunération était inférieure à celle de son collègue masculin placé dans une situation comparable.
Les juges ont examinés tous les salaires de la période concernée
A lire sur le site de la Halde
Commentaires
C'est pas mal..
Une bonne avancée, on va dire...
Emelire, je pense que c'est le genre de dossier avec lesquels la Halde se sent plus à l'aise, et celui-ci ne doit pas dater d'hier puisqu'il est jugé. Apparemment la discrimination était claire et la dame avait plein d'arguments et de justificatifs.
Après c'est le Tribunal qui décide,
Au final elle a perdu son job. Si les syndicats étaient un peu plus actifs sur ces questions, les femmes pourraient obtenir réparation sans être obligées de quitter leur boîte...
Oui c'est bien et avec ces nombreuses jurisprudences, il faut espérer maintenant un changement des mentalités plus concret dans l'ensemble des entreprises, ce qui n'est pas encore le cas.
[Ne tapons pas sur les syndicats Svp ! C'est eux qui sont en première ligne justement sur ces questions de salaires...]
enfin une avancée ! à mon avis par contre, vite ou pas vite, quand on commence à aller aux prud'hommes, la durée dans la boite en a pris un coup !
Tiens, je viens de remarquer que dans Prud’hommes, il y a hommes…
Le truc embêtant, c’est qu’il a fallu qu’elle soit virée (j’ai peut-être mal lu) pour qu’elle fasse cette demande. J’imagine aisément que beaucoup de femmes en poste ne feront pas ce type de démarche pour obtenir l’égalité, ça minerait immédiatement leurs relations avec leur employeur.
C'est bien. C'est la bonne manière de procéder: au cas par cas, avec son patron dans un premier temps, puis éventuellement aux prud'hommes. Ca prouve que les inégalités de salaire hommes-femmes, c'est essentiellement un mythe.
A partir du moment où on va en justice, le divorce est consommé. Même si l'employé gagne le procès et conserve son poste, son employeur ne le lui pardonnera pas. Il vaut mieux chercher un poste ailleurs.
C'est pareil dans les affaires de harcèlement moral. Même si l'employé a réellement affaire à un cadre toxique qui confond harcèlement et management, la direction soutient quasi systématiquement ce dernier. L'employé risque de perdre son boulot, son procès, de faire une dépression nerveuse et de se retrouver fiché "emmerdeur public", ce qui ne l'aidera pas à retrouver un job.
Zigazou : la féminisation des noms, je suis pour à fond ! Président > présidente, Directeur du conseil général > directrice du conseil général (si on peut sortir le décoleté métaphorique pour diriger une école, ya pas de raison qu'on enfile un trois pièce androgyne quand il s'agit de politique)...
Mais Prud'homme... Je n'imagine pas le transformer en Prud'femme...
Mon cousin écrit "prudaumes". Mais rien à voir avec un soucis égalitariste.