Congé maternité porté à 20 semaines
Par Olympe le 22/10/2010, 12:35 - Lien permanent
Extrait de La Tribune
Le Parlement européen a adopté une nouvelle loi instaurant un congé maternité de 20 semaines minimum, rémunéré à 100% du salaire. Reste maintenant à négocier avec les gouvernements des 27 pays de l’Union européenne. Certains, comme la France, sont totalement opposés à cette mesure.
Actuellement de 14 semaines, le congé maternité dans l’Union européenne pourrait passer à 20 semaines minimum, rémunéré à 100% du salaire.
Les eurodéputés ont en tous les cas voté une loi en ce sens, lors d’un vote serré, ce mercredi, illustrant les divisions européennes sur le sujet.
Les députés européens ont également instauré le principe d’un congé paternité, en demandant à ce que tous les Etats reconnaissent le principe d’un congé paternité d’au moins deux semaines continues, rémunérés selon les mêmes modalités que le congé maternité.
Les eurodéputés se sont prononcés en première lecture, et des négociations ardues vont maintenant s’ouvrir avec les gouvernements des 27 pays de l’Union, dont beaucoup, comme le Royaume-Uni ou la France, ont d’ores et déjà fait part de leur opposition à la nouvelle loi.
En France le gouvernement y serait opposé
Ce qui me frappe surtout, tout comme LPLM c'est cette idée que les pères n'ont à consacrer à leur enfants que 10 fois moins de temps que les mères.
Tant qu'on n'aura pas avancé sur le congés parentaux et pas seulement maternel on n'avancera pas sur le reste : salaires, carrières professionnel, temps consacré aux taches domestiques etc...
Commentaires
C'est en Suede, je crois que c'est plus de 20 semaines et qu'il y a une répartitio au choix. juste apres la naissance, les conges mater peuvent etre pris par la mere ou le pere sur l'ensemble de la durée des congés.
Exact, la Suède est un super exemple. Mais cela marcherait-il en France ou dans les pays du Sud? j'ai toujours peur que si on peut partager les congé mat et pat, alors ce seront les mères qui prendront tout (pression sociale). La création d'un congé pat au niveau européen serait déjà un énorme pas en avant, parce qu'il n'existe que dans 19 pays sur 27, qu'il est à peine rémunéré dans une grande partie des 19 pays et que peu de pères le prennent. Il faut changer les mentalités mais cela va encore prendre du temps....
@Marie : si on oblige l'un ou l'autre c'est domage, je pense que c'est assez bon d'avoir le choix de qui prend les conges et de les prendre ou non si on en a envie, sans obligation.
Au Laos, la maman suite à la naissance de l'enfant, à le droit de prendre le congé maternit de la durée qu'elle veut, meme 6 mois ou un an, par contre, elle n'est pas payée. Mais bon, comme les jeunes couples vivent chez les parents de l'un ou de l'autre, le manque de salaire ne pose aucun problème.
je suis d'accord avec Marie si on laisse le choix ce sont les femmes qui prendront tout ou presque . Il faut un quota obligatoirement pris par le père lorsque les 2 parents s'occupent de l'enfant (évidemment ça ne vaut pas pour les mères seules)
Le congé maternité correspond aussi à un réel besoin de récupération physiologique après 9 mois de grossesse et l'accouchement, qui peuvent être d'autant plus éprouvants que les mères sont de plus en plus âgées.
On parle beaucoup des bébés, mais ça ne représente finalement que quelques mois, alors qu'il reste environ 18 ans de rendez vous chez le médecin, réunions parents-profs, états d'âmes adolescents, organisation des vacances, etc, etc, etc, à gérer.
Est ce parce qu'il aura donné quelques biberons (ce n'est pas bien contraignant, surtout si on est en congé !!) que le père sera pour autant plus disposé à s'investir sur le long terme et planter là une réunion importante en cas d'urgence ?
ok, c'est vrai qu'il faut prévoir ce temps de repos physiologique pour la mère, et aussi aviser si elle allaite. mais ce qui se passe c'est que dès le départ la mère prend tout en charge et ensuite ça continue parceque les mères se sentent compétente et les pères incompétents
Personnellement, je ne trouve pas que cet" acquis" soit progressiste. Mieux vaudrait des crèches pour que les femmes puissent assumer leur travail.
Etre transformées en "vaches laitières" ne me semble pas une avancée, mais un recul...
C'est en tout cas plus qu'ambigu.
Battons-nous pour des crèches et pour pouvoir travailler à temps plein sans souffrance!!!
Pour nos droits à la retraite à égalité avec les hommes.
@bric à brac baroque
Je ne vois pas en quoi allaiter son enfant "transforme" la femme en vache laitière !
L'allaitement est une des choses les plus naturelles qui soit.
Et si c'est pour faire des gosses et les balancer ensuite dans une crèche et préférer le travail, je ne vois pas l'interêt d'en faire des gosses ???!!!
Si une femme donne la priorité à son travail alors qu'elle vient de faire un bébé, elle n'a rien compris aux choses, dans ce cas il vaut mieux qu'elle se fasse stériliser pour ne jamais avoir d'enfant et continuer à construire sa vie autour de son travail.
Vos propos semblent emprunts d'un grand égoîsme, j'ose éspérer que vous n'avez pas d'enfants (et que vous n'en aurez pas).
Allez, retournez à votre taf, puisqu'il semble plus important que la vie d'un petit être !
@ childhood : je trouve incroyablement injuste et surtout intolérant de traiter celles qui ne veulent pas d'enfants d'égoïstes. Il y a mille raison de ne pas vouloir d'enfant ou de n'en vouloir qu'un, y compris des raisons éthiques. Les femmes ont le droit d'être tentées par une autre aventure (ou d'autres aventures) humaine que la maternité tout de même ! Qu'en connaissez-vous des femmes qui n'ont pas d'enfants et qui ont tout le temps de se consacrer à toutes sortes de choses et de combats, par exemple ? Et en plus, on a bien le droit de vouloir réussir une carrière, quand même.
Je suis entièrement et radicalement d'accord avec Olympe: si dès la naissance, la mère se voit remettre la charge de l'éducation, il n'y aucune raison que cela évolue par la suite. Justement les enfants ne cessent pas d'être une responsabilité passés leur première année d'existence. C'est pourquoi il faut établir un équilibre de responsabilité dès la naissance pour que celle-ci ait une chance de perdurer pendant toute l'éducation des enfants. Les bonnes habitudes doivent se prendre dès le début.
La récupération physiologique n'est pas à nier mais elle ne peut pas représenter la totalité du congès.
Je ne suis pas non plus convaincue par le fait de laisser libre le choix de la répartition du congès: ce sont en effet les mères qui vont continuer à le prendre par défaut, à quelques exceptions près, par habitude, tradition, parce qu'elles ont déjà été conditionnées à le prendre et à mettre entre parenthèses leur carrière pour avoir un enfant, pour laisser à leur conjoint la possibilité de réussir sa carrière sans lui nuire, etc. Et cela ne fera pas évoluer le problème. Il faut que les congès soient obligatoires pour les deux. S'ils sont laissés à l'appréciation de chacun, les pères continueront à ne pas les prendre pour ne pas menacer leur position professionnelle.
@Childhood: ce type de raisonnement est vraiment révélateur de la situation actuelle et de l'absence d'évolution de la plupart des mentalités (voire de régression) en ce qui concerne la parentalité.
Pour la femme, "il faut choisir", c'est sans appel, sans nuance.
Une bonne mère serait une mère au foyer ou ne devrait pas être?!
En quoi cela pourrait bien garantir l'épanouissement des enfants?
Et surtout pourquoi la mère doit-elle se sacrifier?
Pourquoi pour un père, continuer à travailler et ne pas abandonner sa carrière pour regarder grandir ses enfants n'est pas sacrilège? Au nom de quoi? Quelle peut bien être la raison de cette obligation totale et définive que vous semblez défendre?
Et si c'est parce que c'est la "nature", de nombreux animaux sont élevés par le géniteur dans la nature et non par la mère.
tout à fait d'accord avec Olympe sur la nécessité d'instaurer un congé pour les pères plus long que les deux semaines qu'on leur propose.
je crois qu'au Danemark les congés alloués aux deux parents sont un pack qu'on se partage (assez long), mais un parent seul ne peut pas prendre plus de deux-tiers. le reste, s'il n'est pas pris, est perdu.
On se demande bien pourquoi tu te fatigues à répondre à Childhood, il (ben oui, c'est un homme, comme par hasard) va nous sortir la génétique ou la volonté de dieu qui expliquent toutes deux pourquoi seule une Vraie Femme peut élever un enfant, une Vraie Mère sait sacrifier sa carrière, pendant que le Pater Familias veille sur la couvée.
Quelqu'un sait si ça va être mis en place en France prochainement ? C'est une question purement égoïste, j'accouche en mars !
Autre question : pourquoi 20 semaines et pas 16 ou 18 ou 22 ? L'Europe a-t-elle une justification de cette durée ?
Je suis également d'accord pour le congé partagé. A vrai dire j'en rêve ! En plus des simples questions d'égalité, après un accouchement, on a besoin de se reposer et se retrouver tout de suite sous les couches et l'allaitement (au sein comme au biberon), c'est pas les meilleures conditions du monde ! L'implication du père est indispensable. Sans compter que l'enfant a plus besoin de créer un lien avec son père qu'avec sa mère dans laquelle il a passé 9 mois.
Euterpe, le côté "je cède sous la pression et je me retrouve coincé", qu'est ce que ça a donné par la suite, à plus long terme ?
et l'Allemagne je n'avais pas l'impression que ça soit l'idéal du côté de la conciliation travail/famille ?
Voilà tout le monde en vacances, les pères aussi..
La règle de l'européenne la plus favorisée pourrait apporter un progrès dans notre pays, parce que les quelques petites semaines qu'ont accorde aux mères et les 15 jours aux pères, c'est du foutage de gueule.
Euterpe, je ne me se solidarise de personne, je me demandais juste s'il n'était pas délicat d'obliger un père à prendre son congé paternité, je n'ai pas d'opinion bien définie sur ce point.
Enfin, je suis toujours étonnée de voir ce parallèle (qui revient fréquemment dans le discours féministe) entre s'occuper d'un enfant et sortir les poubelles. Il me semble qu'on a la grande chance de vivre à une époque ou avoir un enfant n'est ni une fatalité (il ya pléthore de moyens de contraception et il ya tout de même environ 200 000 avortements par an), ni une obligation sociale (on a rarement besoin d'un héritier pour reprendre l'entreprise familiale ou d'un soutien matériel pour ses "vieux jours" - il y a la retraite, la sécu...). Avoir un enfant représente pour moi une démarche personnelle, un épanouissement. Ce n'est pas un "truc qu'il FAUT faire".
Est ce que vous pensez qu'on serait socialement "conditionnée" à avoir des enfants ?
En tous cas s'en occuper est une activité très dévalorisée (pour une femme en tous cas); j'ai consacré beaucoup de temps à mes enfants et j'ai eu en général l'impression de passer pour une "cruche" - sans parler du désastre financier-, c'est un peu paradoxal comme conditionnement (on imaginerait plutôt un peu de renforcement positif ??) ?
Je précise que sur d'autres points le "conditionnement" a été sans effets sur moi : je ne m'intéresse ni à la mode, ni à la décoration, je ne me maquille pas, j'exerce un métier pas très "féminin", etc.
Concernant l'éventuelle volonté des hommes à prendre leur congé paternité si celui-ci venait à être prolongé, je suis pour ma part tout simplement persuadée que personne ne cracherait sur un congé LEGAL, du moins parmi les salariés.
ensuite, je pense que le fait d'instaurer plusieurs semaines pour les pères contribuerait à faire entrer dans les esprits qu'il est naturel que les pères s'arrêtent lorsque leur enfant naît.
dans ce cas précis la loi peut contribuer à faire changer les mentalités, en permettant justement aux hommes de s'investir dans la sphère familiale et à tous d'en apprécier les conséquences.
carrément d'accord avec toi Olympe!
dis c'est moi ou cette nouvelle fait très peu échos dans la presse??
de toute manière, je pense que même si les pères ont le droit de poser un congé paternité, ils ne seront très peu à le faire tant que les mentalités évoluent.
Edite Estrela l'euro député à l'origine de la loi le dit elle même :
« Dans les pays nordiques, un homme qui ne prend pas de congé parental est considéré comme un mauvais père. Dans le sud, un homme qui prend un congé parental est considéré comme un mauvais employé »...
Aussi, je pense qu'un congé paternité facultativement répartis entre les deux parents puis obligatoire pour les pères est indispensable pour faire évoluer les mentalités.
Et tant qu'à augmenter un congé à la naissance, autant que ce soit celui du père!!
C'est clair qu'ils ne vont pas être content les mâles dominants relégués au pouponnage, mais bon,
1) ils ne sont pas tous comme ça et il y en a pleins qui seraient heureux de le faire
2) le bien être de la maman et aussi de l'enfant, il faudrait qu'ils apprennent aussi à mieux répartir les rôles...
je suis d'accord avec Aurélie: à mon avis, pas mal de pères seraient bien contents de passer plus de temps avec leur bébé. c'est en tout cas le cas dans mon entourage.
Tout à fait d'accord avec toi.
Je veux bien, moi allonger un peu de congé, mais qu'il soit parental, ouai, qu'on ne parle plus de congé maternel ou paternel. Ca pousse encore plus au pariarcat.
Sinon, chouette blog, je ne connaissais pas, je regrette de ne pas l'avoir lu/ vu avant
@childhood et à sa mentalité du XIXème siècle,
Je réponds que j'ai deux enfants absolument charmants, que je n'ai pas justement assommés par ma sur-présence et qui sont actuellement en très bons termes avec moi, c'est-à-dire que nous échangeons des propos sur le même plan maintenant qu'ils sont devenus des adultes. Ils ont même le droit de me critiquer et de ne pas rendre un culte à la "mater dolorosa".
En tant que mère, je n'ai souffert qu'à cause de la société, mais ni à cause de mon époux qui s'est comporté en père exemplaire (change de couches, réus à l'école, nourriture, docteur à égalité...: pourquoi? Parce qu'il a été question de fonder notre foyer sur ces bases là et pas d'autres et parce que, par ailleurs, c'était moi le gros salaire!), ni à cause de mes enfants eux-mêmes qui, parce que je vivais une vie libre, n'ont jamais été sentis comme une charge.
Et je n'en éprouve nulle culpabilité car je sais que ce qui compte pour un enfant est la qualité des relations, quand à la quantité, c'est sûr, il la faut, mais je sais aussi que sans liberté, une femme devient vite une harpie que son mec va fuir en allant draguer ailleurs. Erreur que je n'ai donc pas commise. La maternité est aussi une prison. Si vous regardez d'ailleurs les femelles animales, vous remarquerez qu'il y a toujours un moment où elles disent "stop", de façon assez dure d'ailleurs, ce qui aide le petit à se détacher, à grandir.
Je trouve que le retour du maternage prolongé n'est pas la bonne solution, en revanche, plus de temps pour le couple afin de s'occuper des enfants :oui! 20 semaines pour les deux après la naissance et basta! Et puis des relais pour que les parents puissent assumer leur travail sans nuire aux enfants: des crèches, des heures d'animation après l'école, ou de sport, ou d'étude, etc.
Arrêt de l'exploitation des gens avec des horaires impossibles ou alors : compensations données pour leur permettre de vivre aussi de bons moments en famille. Que ceux qui bossent dur, bossent moins!
Et que la société dans son ensemble considère sa jeunesse comme le bien le plus précieux et valorise l'école, les maîtres et la connaissance.
On dirait qu'aujourd'hui, on fait l'inverse... pas étonnant que plein de femmes ne veuillent plus d'enfants! (cf en Italie et en Allemagne).
Voilà Childhood pourquoi je pense qu'une femme qui a des enfants doit pouvoir travailler, que ce n'est pas nier sa maternité que de le faire, au contraire. Mes enfants aujourd'hui ont pu suivre et suivent de bonnes études grâce à mon salaire en particulier!
Et je suis consciente que tout le monde justement n'a pas cette chance là, c'est pourquoi les femmes doivent avoir salaire égal à compétence et travail égal... c'est la seule base d'une émancipation véritable. Les reste est du pipeau sur les mentalités. Moi, en gagnant de l'argent très raisonnablement, je suis plus respectée qu'une pauvre femme, voire su'un homme, qui ne gagne que le smic, c'est ça la vérité et c'est pourquoi je souhaite changer le monde.
@childhood et à sa mentalité du XIXème siècle,
Je réponds que j'ai deux enfants absolument charmants, que je n'ai pas justement assommés par ma sur-présence et qui sont actuellement en très bons termes avec moi, c'est-à-dire que nous échangeons des propos sur le même plan maintenant qu'ils sont devenus des adultes. Ils ont même le droit de me critiquer et de ne pas rendre un culte à la "mater dolorosa".
En tant que mère, je n'ai souffert qu'à cause de la société, mais ni à cause de mon époux qui s'est comporté en père exemplaire (change de couches, réus à l'école, nourriture, docteur à égalité...: pourquoi? Parce qu'il a été question de fonder notre foyer sur ces bases là et pas d'autres et parce que, par ailleurs, c'était moi le gros salaire!), ni à cause de mes enfants eux-mêmes qui, parce que je vivais une vie libre, n'ont jamais été sentis comme une charge.
Et je n'en éprouve nulle culpabilité car je sais que ce qui compte pour un enfant est la qualité des relations, quand à la quantité, c'est sûr, il la faut, mais je sais aussi que sans liberté, une femme devient vite une harpie que son mec va fuir en allant draguer ailleurs. Erreur que je n'ai donc pas commise. La maternité est aussi une prison. Si vous regardez d'ailleurs les femelles animales, vous remarquerez qu'il y a toujours un moment où elles disent "stop", de façon assez dure d'ailleurs, ce qui aide le petit à se détacher, à grandir.
Je trouve que le retour du maternage prolongé n'est pas la bonne solution, en revanche, plus de temps pour le couple afin de s'occuper des enfants :oui! 20 semaines pour les deux après la naissance et basta! Et puis des relais pour que les parents puissent assumer leur travail sans nuire aux enfants: des crèches, des heures d'animation après l'école, ou de sport, ou d'étude, etc.
Arrêt de l'exploitation des gens avec des horaires impossibles ou alors : compensations données pour leur permettre de vivre aussi de bons moments en famille. Que ceux qui bossent dur, bossent moins!
Et que la société dans son ensemble considère sa jeunesse comme le bien le plus précieux et valorise l'école, les maîtres et la connaissance.
On dirait qu'aujourd'hui, on fait l'inverse... pas étonnant que plein de femmes ne veuillent plus d'enfants! (cf en Italie et en Allemagne).
Voilà Childhood pourquoi je pense qu'une femme qui a des enfants doit pouvoir travailler, que ce n'est pas nier sa maternité que de le faire, au contraire. Mes enfants aujourd'hui ont pu suivre et suivent de bonnes études grâce à mon salaire en particulier!
Et je suis consciente que tout le monde justement n'a pas cette chance là, c'est pourquoi les femmes doivent avoir salaire égal à compétence et travail égal... c'est la seule base d'une émancipation véritable. Les reste est du pipeau sur les mentalités. Moi, en gagnant de l'argent très raisonnablement, je suis plus respectée qu'une pauvre femme, voire su'un homme, qui ne gagne que le smic, c'est ça la vérité et c'est pourquoi je souhaite changer le monde.
@childhood et à sa mentalité du XIXème siècle,
Je réponds que j'ai deux enfants absolument charmants, que je n'ai pas justement assommés par ma sur-présence et qui sont actuellement en très bons termes avec moi, c'est-à-dire que nous échangeons des propos sur le même plan maintenant qu'ils sont devenus des adultes. Ils ont même le droit de me critiquer et de ne pas rendre un culte à la "mater dolorosa".
En tant que mère, je n'ai souffert qu'à cause de la société, mais ni à cause de mon époux qui s'est comporté en père exemplaire (change de couches, réus à l'école, nourriture, docteur à égalité...: pourquoi? Parce qu'il a été question de fonder notre foyer sur ces bases là et pas d'autres et parce que, par ailleurs, c'était moi le gros salaire!), ni à cause de mes enfants eux-mêmes qui, parce que je vivais une vie libre, n'ont jamais été sentis comme une charge.
Et je n'en éprouve nulle culpabilité car je sais que ce qui compte pour un enfant est la qualité des relations, quand à la quantité, c'est sûr, il la faut, mais je sais aussi que sans liberté, une femme devient vite une harpie que son mec va fuir en allant draguer ailleurs. Erreur que je n'ai donc pas commise. La maternité est aussi une prison. Si vous regardez d'ailleurs les femelles animales, vous remarquerez qu'il y a toujours un moment où elles disent "stop", de façon assez dure d'ailleurs, ce qui aide le petit à se détacher, à grandir.
Je trouve que le retour du maternage prolongé n'est pas la bonne solution, en revanche, plus de temps pour le couple afin de s'occuper des enfants :oui! 20 semaines pour les deux après la naissance et basta! Et puis des relais pour que les parents puissent assumer leur travail sans nuire aux enfants: des crèches, des heures d'animation après l'école, ou de sport, ou d'étude, etc.
Arrêt de l'exploitation des gens avec des horaires impossibles ou alors : compensations données pour leur permettre de vivre aussi de bons moments en famille. Que ceux qui bossent dur, bossent moins!
Et que la société dans son ensemble considère sa jeunesse comme le bien le plus précieux et valorise l'école, les maîtres et la connaissance.
On dirait qu'aujourd'hui, on fait l'inverse... pas étonnant que plein de femmes ne veuillent plus d'enfants! (cf en Italie et en Allemagne).
Voilà Childhood pourquoi je pense qu'une femme qui a des enfants doit pouvoir travailler, que ce n'est pas nier sa maternité que de le faire, au contraire. Mes enfants aujourd'hui ont pu suivre et suivent de bonnes études grâce à mon salaire en particulier!
Et je suis consciente que tout le monde justement n'a pas cette chance là, c'est pourquoi les femmes doivent avoir salaire égal à compétence et travail égal... c'est la seule base d'une émancipation véritable. Les reste est du pipeau sur les mentalités. Moi, en gagnant de l'argent très raisonnablement, je suis plus respectée qu'une pauvre femme, voire qu'un homme, qui ne gagne que le smic, c'est ça la vérité et c'est pourquoi je souhaite changer le monde.
@childhood et à sa mentalité du XIXème siècle,
Je réponds que j'ai deux enfants absolument charmants, que je n'ai pas justement assommés par ma sur-présence et qui sont actuellement en très bons termes avec moi, c'est-à-dire que nous échangeons des propos sur le même plan maintenant qu'ils sont devenus des adultes. Ils ont même le droit de me critiquer et de ne pas rendre un culte à la "mater dolorosa".
En tant que mère, je n'ai souffert qu'à cause de la société, mais ni à cause de mon époux qui s'est comporté en père exemplaire (change de couches, réus à l'école, nourriture, docteur à égalité...: pourquoi? Parce qu'il a été question de fonder notre foyer sur ces bases là et pas d'autres et parce que, par ailleurs, c'était moi le gros salaire!), ni à cause de mes enfants eux-mêmes qui, parce que je vivais une vie libre, n'ont jamais été sentis comme une charge.
Et je n'en éprouve nulle culpabilité car je sais que ce qui compte pour un enfant est la qualité des relations, quand à la quantité, c'est sûr, il la faut, mais je sais aussi que sans liberté, une femme devient vite une harpie que son mec va fuir en allant draguer ailleurs. Erreur que je n'ai donc pas commise. La maternité est aussi une prison. Si vous regardez d'ailleurs les femelles animales, vous remarquerez qu'il y a toujours un moment où elles disent "stop", de façon assez dure d'ailleurs, ce qui aide le petit à se détacher, à grandir.
Je trouve que le retour du maternage prolongé n'est pas la bonne solution, en revanche, plus de temps pour le couple afin de s'occuper des enfants :oui! 20 semaines pour les deux après la naissance et basta! Et puis des relais pour que les parents puissent assumer leur travail sans nuire aux enfants: des crèches, des heures d'animation après l'école, ou de sport, ou d'étude, etc.
Arrêt de l'exploitation des gens avec des horaires impossibles ou alors : compensations données pour leur permettre de vivre aussi de bons moments en famille. Que ceux qui bossent dur, bossent moins!
Et que la société dans son ensemble considère sa jeunesse comme le bien le plus précieux et valorise l'école, les maîtres et la connaissance.
On dirait qu'aujourd'hui, on fait l'inverse... pas étonnant que plein de femmes ne veuillent plus d'enfants! (cf en Italie et en Allemagne).
Voilà Childhood pourquoi je pense qu'une femme qui a des enfants doit pouvoir travailler, que ce n'est pas nier sa maternité que de le faire, au contraire. Mes enfants aujourd'hui ont pu suivre et suivent de bonnes études grâce à mon salaire en particulier!
Et je suis consciente que tout le monde justement n'a pas cette chance là, c'est pourquoi les femmes doivent avoir salaire égal à compétence et travail égal... c'est la seule base d'une émancipation véritable. Les reste est du pipeau sur les mentalités. Moi, en gagnant de l'argent très raisonnablement, je suis plus respectée qu'une pauvre femme, voire su'un homme, qui ne gagne que le smic, c'est ça la vérité et c'est pourquoi je souhaite changer le monde.